Il faut, finalement, prendre le temps pour écrire, même s'il s'agit des mots et des idées des autres ; les rassembler puis les mettre en ordre – un ordre tout subjectif, un peu comme on arrange sur la table au retour de la promenade les cailloux, morceaux de verre dépolis et coquillages entassés dans les poches.

Pour être tout à fait honnête, je n'ai pas eu le loisir de me promener beaucoup dernièrement. J'ai été principalement préoccupée par les trajets ordinaires et une question pesante : que faire de toute cette violence ?

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En ce moment je pense presque quotidiennement aux tâches d'entretien / maintenance / réparation qui ont lieu chaque jour, souvent sans qu'on les remarque. La seule chose que l'on remarque de manière incontestable, c'est lorsque ces tâches d'entretien / maintenance / réparation n'ont pas lieu et qu'un jour quelque chose, se grippe, lâche, s'effondre. C'est alors seulement qu'on remarque l'entretien / maintenance / réparation : par son absence.

Cet article est très complet sur le sujet, il ouvre beaucoup de pistes – peut-être trop ou de manière trop éclatée ? – et j'y repense souvent tant il entre en résonance avec l'actualité.

Historian Scott Gabriel Knowles proposes that we think of the “deferred maintenance” of public infrastructures as slow-motion disasters, which sustain the oppression of marginalized and underserved populations. Summers, meanwhile, emphasizes the “debt burden on the next generation,” since the cost of fixing the world compounds over time. A chorus of economists says that infrastructure maintenance has positive effects on economic growth and productivity. And yet here we are, waiting for an overcrowded 7 train.

Comment orienter son regard, sa pensée et ses actions vers la restauration plutôt que la rétribution ?

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Une analyse du personnage Sans-visage dans Le Voyage de Chihiro. Ce qu'il dit de nous lorsque l'on veut être satisfait, aimé, tout à fait empli et ce qu'il est possible de faire pour accueillir le pas-tout, le suffisant et en être content.

I've decided to think of this as Weekend at Zeniba's self-care. Step one: change of scene. Step two: letting yourself be quiet, not trying to cover uncertainty and unhappiness by rushing at people with handfuls of fake gold. Step three: doing whatever your version is of a little knitting and spinning. Step four: staying open to the comforts of friends and tea and connection.

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La lettre salutaire de Thamy Ayouch qui donne à penser la psychanalyse.

La singularité irréductible, psychique et sociale, qu’une écoute psychanalytique s’applique à respecter, n’est pas exempte des rapports sociaux de pouvoir. Car la psychanalyse, et c’est là ce que les auteur·e·s de cette tribune s’évertuent à écarter, est fondamentalement politique : le sujet de l’inconscient s’inscrit dans les configurations de pouvoir d’espace social. Mais elle s’avère également politique par les effets normatifs, ici visibles, ou au contraire déconstructeurs, que sa pratique et sa théorisation peuvent provoquer.

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Et pour terminer, cet extrait d'Imposture ou psychanalyse de Michaël Larivière qui m'a fait sourire.

Il est tout aussi impossible d'institutionnaliser la psychanalyse que d'institutionnaliser la poésie. Car si l'on peut enseigner la poésie, il est en revanche impossible d'enseigner *comment on devient poète* – et la même chose est vraie en matière de psychanalyse. Cela dit, il faut aussi reconnaître que la mauvaise psychanalyse peut faire davantage de tort que la mauvaise poésie…

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J'allais oublier : Céto, la nouvelle création du collectif INVIVO, est un spectacle immersif pour les tout-petits, à partir de 18 mois. Ça joue du 23 novembre au 1er décembre à Lyon – dès le 19 pour les scolaires – et vous pouvez réserver vos places sur le site du TNG.

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