du feu sous la mer ou de la poésie des machines
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Sur twitter on fait des listes de livres aimés ou de livres "que l'on peut m'offrir". Je ne sais pas s'il faut m'offrir encore des livres, j'en ai tellement en attente d'être lus, mais en voici 7 dont j'ai noté les titres en me disant que ça devait être intéressant. Non, en fait 8 (et je m'arrête ici, sinon on ne s'en sortira pas).
N'hésitez pas à m'en parler si vous les avez lus, j'adore qu'on me raconte des histoires.
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Les langues sont différenciées selon 3 classes de rythme : les langues accentuelles (comme l'anglais), syllabiques (comme le français), et moraïques (comme le japonais). C'est un élément important de la prosodie des langues et ce n'est sans doute pas surprenant que ces caractéristiques soient constitutives de la manière dont nous écrivons la poésie. Cet article présente les différences entre le pentamètre iambique en anglais, l'alexandrins en français et le haiku en japonais et comment la forme de ces vers est indissociable de la prosodie de la langue.
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"As the above samples show, our model is capable of generating samples from a variety of prompts that feel close to human quality and show coherence over a page or more of text. Nevertheless, we have observed various failure modes, such as repetitive text, world modeling failures (e.g. the model sometimes writes about fires happening under water), and unnatural topic switching."
Je me demande si le meilleur usage possible des IA qui produisent du langage n'est pas précisément la production d'erreurs poétiques comme celle de ces incendies sous-marins…
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De la supériorité du texte court sur les notes.
"Writing a tiny text takes a lot more time than simply jotting down a set of notes. But the time taken is in thinking. It’s thinking about what actually needs to go into the chapter and what the chapter will say, specifically, about your work. And this is time that is saved when you get to drafting."