Poster pour la planète Venus de la série de posters Visions of the Future du NASA Jet Propulsion Laboratory

J'ai assisté lundi dernier à la conférence Spacecrafts and Alien Physics in Orbit de la HEAD à Genève. Ce fut stimulant et les cailloux du jour proviennent des recherches qui ont suivi cette journée.

*
Un article sur le vocabulaire de l'exploration spatiale.

["Colonization"] is being bandied about without much thought as to what it might imply for millions of Earthlings. To some, the word may hold no charge. However, to those who experienced the destabilizing impacts of colonialism, or heard about it from their parents and grandparents, it calls up images of exploitation and oppression.

*
Sur l'évolution de l'Afrofuturisme.

Être capable de cracker les codes de leurs oppresseurs a toujours été essentiel à la survie des Africains-Americains, pas seulement pour garder une longueur d’avance sur le pouvoir des Blancs, mais aussi pour mettre au point un « cryptage renforcé » que leurs maîtres ne pourraient pas lire.

*
Et sur l'Afrosurrealism, il y a 10 ans.

Afro-Surrealism is about the present. There is no need for tomorrow's-tongue speculation about the future. Concentration camps, bombed-out cities, famines, and enforced sterilization have already happened. To the Afro-Surrealist, the Tasers are here. The Four Horsemen rode through too long ago to recall. What is the future? The future has been around so long it is now the past.

*

Enfin, sur l'essor de la fiction dystopique – qui me questionne beaucoup, car lorsqu'il s'agit d'anticipation on oppose l'utopie à la dystopie, comme s'il n'y avait que deux options possibles. Pourtant, les œuvres d'anticipation qui me touchent le plus sont celles qui posent des questions ouvertes.

After the war, after the death camps, after the bomb, dystopian fiction thrived, like a weed that favors shade.