Alors que j'entends beaucoup parler de la série Netflix de Marie Kondo, reine incontestée du rangement et créatrice de la méthode KonMari, je me suis plongée dans le livre de Margareta Magnusson, La Vie en ordre, traduit en français par Isabelle D. Taudière. C'est le titre anglais, The Gentle Art of Swedish Death Cleaning, qui m'avait interpellée, m'évoquant une version macabre du Livre du Hygge de Meik Wiking qu'on m'avait offert à Noël l'an passé.

La Vie en ordre est en effet une sorte de cross-over entre le bon sens scandinave de Wiking et celui, japonais, de Kondo, mâtinée de réflexions sur la mort et ce qui fait une vie.

Je ne conseillerais pas cette lecture à moins que les thématiques du rangement et de la mort liées ensemble ne vous passionnent, mais j'en ai conservé cette phrase :

"Tenir ses affaires en ordre est tout autant une question de savoir-vivre que de savoir-mourir."

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Une de mes amies Facebook – car je n'ai pas encore supprimé mon compte – a posté une photo prise dans le cimetière de Deià aux Baléares. Elle est très belle.

Au-dessus de la pierre tombale, sur un mur de pierre, il y a un enduit dans lequel sont prises plusieurs plaques de céramique émaillée de bleu, portant des inscriptions faites à la main par les enfants et petits-enfants de la personne décédée. Sur l'une d'entre elles il y a le dessin d'un chien et "I love you Grandpa". En bas de l'image il y a des plantes grasses aux larges feuilles vertes recouvrant partiellement la date du décès inscrite sur la pierre.

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Les dessins du plus jeune fils d'Austin Kleon sont extraordinaires tant ils sont expressifs. Je ne me lasse pas de les regarder (et je jalouse secrètement cette aisance face à la page blanche).

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À l'heure où je vous écris, des vers à soie vivent dans un satellite chinois posé sur la face cachée de la Lune.